Infrastructures et routes


Les projets de développement d’infrastructures et de routes

Les effets sur l’environnement des projets relatifs au développement des infrastructures et des routes sont traités lors des études d’incidence environnementale (EIE).

Les infrastructures importantes comme les ports et aéroports peuvent faire l’objet d’études environnementales spécifiques sur le volet de la qualité de l’air. Les sources des émissions de polluants au niveau de ces installations peuvent être liées au trafic (maritime, aérien, ferroviaire ou routier) des passagers et des marchandises, au stockage et au transfert de carburants, aux industries environnantes

Les projets liés au développement d’infrastructures routières peuvent avoir des effets sur la qualité de l’air du fait de l’augmentation du trafic.

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Impacts sur la qualité de l’air des projets de développement d’infrastructures et de routes

Le dioxyde d’azote (NO2) appartient à la famille des oxydes d’azotes, aussi appelés NOx. Ces composés sont majoritairement issus des activités de transports (trafic routier et non routier), du secteur industriel (production d’énergie, traitements des déchets) et du secteur résidentiel-tertiaire (chauffage). C’est un gaz irritant pour les bronches.

Les particules en suspension (PM10 et PM2,5) peuvent être primaires ou secondaires. Elles sont dites primaires lorsqu’elles sont émises directement dans l’atmosphère (érosion des sols, sel de mer, combustion d’énergie fossile) et secondaires lorsqu’elles sont formées in-situ dans l’atmosphère par des processus physico-chimiques complexes. Les sources de particules sont variées et peuvent être naturelles (pollens, embruns) ou anthropiques (suie, poussières industrielles). Ces particules ont des conséquences sanitaires et climatiques importantes. Par inhalation elles vont pénétrer plus ou moins profondément selon leur taille dans le système respiratoire. En effet, les particules PM2,5 (diamètre < 2,5µm) peuvent pénétrer jusqu’au alvéoles pulmonaires alors que les particules PM10 (diamètre < 10µm) peuvent être bloquées au niveau du système naso-pharagien. Les particules les plus fines sont ainsi les plus dangereuses. Aujourd’hui seules les PM2,5 et PM10 sont réglementées, cependant il existe également des particules ultrafines aussi appelées PUF de taille inférieure à 1µm de diamètre qui ne sont pas réglementées. Celles-ci sont non seulement de plus de petites tailles, mais également plus nombreuses et les plus nocives. Selon leur composition, les particules sont également plus ou moins dangereuses. Elles peuvent être composées de sels, de composés organiques carbonés (HAP, oxydes) ou de métaux. De plus, les particules peuvent se comporter comme des vecteurs de polluants et/ou d’agents infectieux (Lien avéré entre les contaminations à la COVID-19 et la pollution atmosphérique).

Les composés organiques volatils (COV) et hydrocarbures tels que les BTEX (Benzène, Toluène, Ethylbenzène, Xylène) et les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) proviennent des activités de transport et des procédés industriels (industries chimiques, raffinage de pétrole, évaporation des bacs de stockage, remplissage des réservoirs).

L’ozone est un polluant secondaire formée à partir de NOx et de COV. Dans la basse atmosphère (troposphère), l’ozone affecte les écosystèmes et la santé humaine. Il peut pénétrer profondément dans l’appareil pulmonaire, réagir sur les composantes cellulaires et affecter les capacités respiratoires. Il a également un effet néfaste sur la végétation et sur certains matériaux (oxydation).

Le dioxyde de soufre (SO2) est majoritairement produit par la combustion des énergies fossiles. Aujourd’hui la réglementation impose une réduction de la teneur en soufre des carburants et plus particulièrement du gazole, néanmoins cette réglementation ne s’applique pas aux carburants marins qui contiennent encore une teneur en soufre élevée.

Les métaux tels que le chrome, nickel, le cadmium, l’arsenic et le plomb proviennent de la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole), de certains procédés industriels (métallurgie des métaux non ferreux notamment). Les métaux impactent la santé humaine puisqu’ils peuvent s’accumuler dans l’organisme et provoquer des effets toxiques à court ou long terme. Ils peuvent affecter les fonctions rénales, respiratoires, le système nerveux… Le nickel mais également le cadmium et le plomb sont classés cancérigènes.

 ISPIRA vous accompagne dans la prise en compte de l’impact de vos projets sur la qualité de l’air

pollution de l'air en ville

Les atouts de l’offre ISPIRA

Dans le cadre de ces études ISPIRA intervient spécifiquement sur le volet air de l’étude d’incidence environnementale (EIE).

Nous vous accompagnons pour :

  • L’étude bibliographique de la qualité de l’air sur la zone, si possible à partir des données existantes récoltées auprès des réseaux de surveillance de la qualité de l’air,
  • L’étude bibliographique des polluants à rechercher et les enjeux sanitaires associés,
  • L’inventaire des sources d’émission de polluants atmosphériques déjà présentes sur la zone d’étude à partir des données disponibles auprès de l’administration,
  • L’étude des populations présentes dans la zone d’étude (identification des lieux accueillant du public vulnérable, densité de population, décompte de la population…),
  • La compilation ou l’obtention des données météorologiques,
  • Les campagnes de mesures in-situ pour qualifier l’état initial de la qualité de l’air de la zone du projet (pose de collecteur, de tube passif Radiello®…),
  • La modélisation 2D ou 3D de la qualité de l’air au niveau de la parcelle en prenant en compte le projet,
  • La comparaison des performances de différents systèmes visant à abaisser les niveaux de pollution (création de murs protecteurs de différentes hauteurs, zone boisée…).

Nos experts spécialisés en qualité de l’air seront présents à toutes les étapes de votre projet : du diagnostic à la mise en place de solutions adaptées.

Une offre complètes grâce à :

  • Une équipe pluridisciplinaire, constituée de spécialistes expérimentés dans les projets environnementaux liés à la qualité de l’air,
  • Une flotte d’équipements de mesure pour la réalisation de prélèvements et de mesures dans l’environnement (analyseurs, gauges et collecteurs pour poussières…),
  • Un réseau de partenaires (laboratoires accrédités et techniciens de chantier…).

En tant que consultants, nous intégrons systématiquement à notre démarche vos contraintes métier, opérationnelles et budgétaires, en complément de notre expertise technique.