La Qualité de l’Air Intérieur : un enjeu crucial pour la santé dans les bureaux et espaces publics


Avez-vous déjà pensé aux 14 000 litres d’air que vous respirez chaque jour ? Bien que souvent négligée, la qualité de cet air joue un rôle capital dans notre vie quotidienne. Sous nos climats, nous passons en moyenne 85 % de notre temps enfermés dans des espaces clos. Cela inclut de nombreuses heures dans nos bureaux, là où nous cherchons à être les plus productifs. C’est pourquoi assurer une bonne qualité de l’air intérieur (QAI) ne devrait pas être une réflexion après coup, mais un élément central pour notre bien-être, notre santé et de notre efficacité.

Alors, prenons un moment pour réfléchir : comment pouvons-nous améliorer l’air que nous respirons là où nous passons la plupart de notre temps ?

 

Impacts de la QAI sur la santé et le bien-être au travail

Une mauvaise QAI peut entraîner des problèmes de santé immédiats tels que des maux de tête, des irritations des voies respiratoires et des yeux, de la fatigue, et des difficultés de concentration. Ces symptômes affectent directement notre performance quotidienne au travail.

À long terme, l’exposition à une mauvaise QAI peut augmenter le risque de développer certaines maladies chroniques comme l’asthme, les maladies cardiovasculaires, et certains types de cancer.

A ce titre, en Belgique, le code du bien-être au travail spécifie que « L’employeur veille à ce que les travailleurs disposent d’une bonne qualité d’air intérieur dans les locaux de travail ».

 

Diversité des sources de contamination de l’air intérieur

La pollution de l’air à l’intérieur des bâtiments peut être plus importante qu’à l’extérieur de ceux-ci​. En effet, en l’absence d’une ventilation ou d’une aération efficaces, les polluants vont se concentrer dans ces espaces clos.

Les contaminants de l’air intérieur, sont émis de manière diffuse et souvent à des concentrations faibles.

Les sources d’émissions peuvent être classées en 4 grandes catégories :

  • Matériaux de construction, produits de décoration, et mobilier : Les matériaux utilisés dans la construction, ainsi que les produits de décoration et le mobilier, peuvent libérer une multitude de polluants chimiques. Des substances telles que les composés organiques volatils (COV) sont émises par des peintures, des vernis, des colles, et certains types de revêtements de sol et de mobilier.
  • Activités humaines : Nos activités quotidiennes contribuent de manière significative à la pollution de l’air intérieure. Notre simple respiration va augmenter la quantité de gaz carbonique (CO2). L’utilisation de produits d’entretien ou de parfums d’intérieur va être à l’origine de l’émission de COV. L’utilisation de photocopieurs sera source d’émission de particules fines (poussières de toner), de COV et d’ozone.
  • Appareils à combustion : Les appareils à combustion tels que les chaudières, les gazinières, ou les appareils de chauffage au bois, peuvent émettre des polluants dangereux comme le monoxyde de carbone et des particules fines.
  • Influence de l’air extérieur : La qualité de l’air extérieur influence également la qualité de l’air intérieur. Les polluants extérieurs (particules, pollens, COV…) peuvent pénétrer dans nos espaces de travail, s’ajoutant ainsi aux sources de pollution déjà présentes.

 

Solutions pratiques pour améliorer la qualité de l’air intérieur

Dans le contexte actuel, où la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments tertiaires est devenue un enjeu sanitaire de plus en plus préoccupant, plusieurs mesures simples mais efficaces peuvent être mises en œuvre pour améliorer la qualité de l’air intérieur.

Voici quelques-unes des solutions :

  • Aération et renouvellement de l’air : L’aération régulière des espaces de travail est fondamentale pour renouveler l’air et réduire la concentration des polluants. Ouvrir les fenêtres permet d’échanger l’air vicié à l’intérieur avec de l’air frais de l’extérieur, ce qui aide à diluer les concentrations de polluants intérieurs, notamment les COV et le formaldéhyde​​.
  • Sélection de matériaux et produits moins polluants : Choisir des matériaux de construction, des produits de décoration et des meubles qui émettent moins de polluants est crucial pour limiter la contamination de l’air intérieur. Cela comprend la sélection de peintures, revêtements de sol et mobilier avec de faibles émissions de COV.
  • Utilisation de systèmes de ventilation (HVAC / VMC) : Le maintien d’une bonne ventilation, en particulier dans les bâtiments de bureaux confinés, est crucial pour minimiser la concentration de polluants et les contaminations microbiologiques aéroportées. Les systèmes de ventilation doivent toutefois être régulièrement entretenus pour assurer leur efficacité.
  • Surveillance de la qualité de l’air : La mise en place de réseau de capteurs pour surveiller le niveau de CO2, est fortement recommandée pour mesurer le niveau de confinement dans les espaces fermés. Ces capteurs permettent d’identifier rapidement les situations où le confinement dépasse les normes fixées par la réglementation (exposition des travailleurs et/ou accueil du public)​​.
  • Audits et diagnostics : Des audits périodiques, comme ceux proposés par ISPIRA Benelux, permettent un diagnostic complet de la QAI, incluant l’identification des principaux composés indicateurs comme le CO2, les particules fines, les COV, et les bio-contaminants. Ces audits aident à identifier les sources de pollution et à établir des plans d’action pour améliorer la qualité de l’air intérieur​​.

 

Prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air intérieur n’est pas seulement une question de confort, mais une nécessité pour notre santé et notre efficacité au travail. Il est temps d’accorder à l’air que nous respirons à l’intérieur l’attention qu’il mérite.

 

Ils nous ont fait confiance

Le contexte

Une agence bancaire, implantée au centre de la province de Liège, a été confrontée aux préoccupations exprimées par son personnel concernant le malaise ressenti dans les bureaux. La qualité de l’air à l’intérieur des bureaux est devenue un sujet de préoccupation majeur, incitant la direction à chercher activement des solutions.

Notre audit QAI

Nous avons déployé notre expertise pour réaliser un diagnostic complet de la qualité de l’air intérieur. Notre analyse rigoureuse a couvert les paramètres chimiques (CO2, formaldéhyde, benzène), physiques (particules fines, température, humidité) et biologiques (moisissures et bactéries). 

Des résultats interprétés

Nous avons évalué avec attention les risques pour la santé et le bien-être des employés, transformant les données brutes en une compréhension claire et précise.

Un plan d’action concret

Suite à notre évaluation, nous avons élaboré un plan d’action sur mesure, ciblant avec précision les mesures à prendre pour améliorer significativement la qualité de l’air. Notre approche a été holistique, s’attaquant à la racine des problèmes pour proposer un changement durable.

Faites comme eux !

Votre environnement de travail mérite le meilleur. Si vous rencontrez des défis similaires concernant la qualité de l’air intérieur, n’hésitez pas à nous contacter

 

Mesure de la qualité de l'air bureau
Mesure de la qualité de l’air bureau

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« Travaillons ensemble pour permettre à chacun de respirer un air sain ».

Mauvaise qualité de l'air dans un bureau confiné